En Algérie, La direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika ayant dénoncé par communiqué les « violences » de la part de représentants du candidat Ali Benflis, « constatées depuis le début de la campagne électorale dans plusieurs wilayas, à l’encontre de ses principaux animateurs », la direction de campagne du candidat à la présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, a répliqué à son tour, hier, dimanche 13 avril, pour réfuter « les accusations infondées visant à cacher l’incapacité des représentants du candidat président à mobiliser la population ».
« Les représentants du candidat Ali Benflis n’ont en aucun moment fait preuve de violence ou de dérapages verbaux. Pour preuve, ni les services de sécurité, ni la justice n’ont enregistré de plaintes contre eux », rappelle le communiqué.
Pourtant, le président-candidat avait récemment fustigé avec violence les « dépassements » qui auraient entaché, à certains moments, le déroulement de la campagne électorale en Algérie.
Notons qu’hier, les Algériens de Tunisie, de France et d’ailleurs se sont rendus aux urnes, dans leurs ambassades, pour voter par anticipation, afin d’élire leur futur président.