« Les Tunisiens ont déjà souffert auparavant de la politique d’austérité qui n’a abouti à rien. Déclarer que le pays est en faillite est un acte irresponsable », a affirmé Fathi Chamkhi membre du comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde.
Dire que la Tunisie a emprunté 350 millions de dinars pour payer les salaires, a-t-il poursuivi, induit en erreur puisque 85% des crédits obtenus par la Troïka ont plutôt été destinés au paiement des crédits engagés par le président déchu Ben Ali.
« Nous avons dépensé jusqu’à présent 17 milliards de dinars pour le paiement de ces dettes », a-t-il souligné.