Prix Nobel de Littérature en 1982, le Colombien Gabriel Garcia Marquez, l’un des géants de la littérature sud-américaine nous a quittés, jeudi 17 avril, à l’âgé de 87 ans, laissant une œuvre monumentale traduite dans quasiment toutes les langues et vendue à quelque 50 millions d’exemplaires.
En tant qu’écrivain, García Márquez commence sa carrière en publiant nombre d’œuvres littéraires, toutefois, ce sont ses romans tels que Cent ans de solitude (1967), Chronique d’une mort annoncée (1981) et l’Amour au temps du choléra (1985) qui lui ont apporté la reconnaissance de la critique littéraire internationale ainsi qu’un large succès commercial.
Devenu un écrivain respecté, médiatique et populaire, García Márquez met en accord la critique littéraire et le public international qui vantent l’extrême fécondité de son imagination créatrice.
C’est en 1982 qu’il reçoit le Prix Nobel de Littérature, décerné par l’Académie suédoise, pour « ses romans et ses nouvelles, dans lesquels le fantastique et le réalisme se combinent dans un univers à l’imagination très riche, reflétant la vie d’un continent et ses conflits ».
Mais c’est son célèbre roman Cent ans de solitude qui a eu un impact extraordinaire sur tous les esprits : « A la fois épopée familiale, roman politique et récit merveilleux, c’est le plus grand roman écrit en langue espagnole depuis Don Quichotte », s’écria le poète chilien Pablo Neruda. Et l’hommage n’est pas mince de la part du grand poète chilien.
Cinq ans après sa sortie, Cent ans de solitude aura déjà été publié dans vingt-trois pays et se sera vendu à plus d’un million d’exemplaires rien qu’en langue espagnole. Il parait que García Márquez fut le premier à être sincèrement étonné du succès recueilli par ce livre.
Un
son d’espérance.
La
douce
émotion,
quand
une
lueur épuisée
revient
dans le
noir
pour décrire
la
jeunesse, est
comme
le sourire
qui
rappelle la
pensée.
Francesco
Sinibaldi
Ce fut un grand homme et un immense écrivain.