La coopération Maghreb – Union européenne ne cesse de se renforcer. Elle est notamment effective dans le domaine de l’enseignement supérieur soit à travers les bourses de mobilité Erasmus Mundus (Al Idrisi, Al Fihri, Alyssa…), soit par le biais du Programme Tempus qui contribue à la modernisation de l’enseignement supérieur dans les pays partenaires de l’UE.
C’est dans ce cadre que le Bureau Maghreb, relevant de l’ Agence universitaire de la Francophonie (AUF), association réunissant 776 établissements d’enseignement supérieur de par le monde, a annoncé aujourd’hui que quatre autres projets portant sur le renforcement des compétences en expertise institutionnelle (RECET), la constitution d’un réseau maghrébin de laboratoires à distance (E-Sience), la mise en place d’un système informatique intégré dans les universités marocaines (MISSION) et la promotion de la formation tout au long de la vie (EU-MILL) poursuivront, jusqu’à 2015, la recherche de la qualité et de la modernisation des universités maghrébines.
Rappelons que le Bureau Maghreb de l’AUF, créé le 1er janvier 2012, a été déjà partenaire de deux projets finalisés en 2013, concernant l’autoévaluation et la démarche qualité (AqiUme) et la professionnalisation du service communication des établissements algériens (Strategicom).
Les quatre projets s’inscrivent dans le cadre des projets financés par le programme européen Tempus. Ainsi, le Bureau Maghreb de l’Agence universitaire de la Francophonie s’investit, dans ce même cadre, aux côtés de ses universités membres en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
« Le Bureau Maghreb de l’AUF a intégré les consortia de plusieurs projets Tempus couvrant des thématiques variées structurelles ou innovantes. Le Bureau promet de se montrer réactif pour répondre aux appels prochainement ouverts afin de conserver sa position de partenaire compétent et fédérateur acquise tout au long des dernières années », lit-on dans un communiqué parvenu aujourd’hui à la rédaction de l’Economiste Maghrébin.