Analysant le rôle des réflexes dans le système nerveux, des médecins américains et européens ont développé, au début du 20e siècle, la Réflexologie moderne ou occidentale, issue de la «Thérapie Zonale» du Dr William Fitzgerald.
Ce médecin s’est beaucoup intéressé à cette méthode, traditionnellement utilisée sous forme de massages portant essentiellement sur la plante des pieds et la paume des mains, et ce, pour combattre la douleur.
Suite à ses recherches approfondies, Dr Fitzgerald a constaté que la paume de la main représente l’organisme en son entier. Elle comporte une multitude de zones réflexes, par lesquelles il est possible d’agir sur différents organes et glandes de l’organisme. Avec la pression sur certaines parties de la main, un effet analgésique et anesthésiant a été prouvé.
Cette méthode a montré que la main offre des possibilités d’auto- massage à tout moment. Mais avec la mise à contribution à longueur de journée, il a été remarqué que la main est moins sensible que le pied.
Il a, par la suite, dessiné de véritables plans de la main (cartographie), en s’empressant d’utiliser ce qu’il avait découvert, pour calmer naturellement les douleurs des patients.
Tout au long des années, cette théorie de «zone thérapie» a été développée par un autre médecin américain, le Dr J. Riley et par son assistante Eunice Ingham (1889 – 1974), qui a écrit le premier traité de Réflexologie moderne et qui en a établi les planches.
Il a ainsi dessiné sa première cartographie des pieds et des mains. Il a mis au point une carte détaillée établissant un rapport entre les organes du corps et les points correspondants du pied et de la main.
Par la suite, ces «cartes réflexes» des pieds et des mains ont été affinées et semblent refléter, avec précision, l’organisation anatomique du corps, de sorte qu’il est possible d’établir, avec précision, le rapport entre points réflexes neurologiques et organes correspondants.
Pour le fonctionnement de cette technique, l’application d’un toucher spécifique réflexe (pression rythmée, soutenue, lente et répétitive) peut localiser et dissiper les tensions d’ordre neuro-musculo-squelettique et vasculaire qui vont lever les blocages «parasitaires» de tensions superficielles mécaniques et fonctionnelles, relancer la microcirculation nécessaire aux échanges nutritionnels. Ainsi la zone traitée sera relâchée, détendue, vascularisée et une meilleure réponse réflexe sera obtenue.