L’économie mondiale va se renforcer au cours des deux prochaines années, mais une action urgente est encore nécessaire pour réduire davantage le chômage et faire face aux autres problèmes hérités de la crise, selon les dernières Perspectives économiques de l’OCDE .
« L’activité s’accélère dans les économies avancées et tire la reprise mondiale, alors que des moteurs de croissance momentanément en sous régime, comme l’investissement et le commerce extérieur, redémarrent », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría, lors du lancement des Perspectives à l’occasion de la Réunion annuelle du Conseil des Ministres et du Forum de l’OCDE.
« Mais le monde restant toujours confronté à un chômage élevé, les pays doivent faire davantage pour favoriser une économie résiliente et inclusive et renforcer la création d’emplois. Le temps des réformes est maintenant venu : il faut mettre en œuvre des politiques qui stimulent la croissance, et créent dans le même temps des opportunités pour tous, en veillant à ce que les bienfaits de l’activité économique soient largement partagés », a déclaré M. Gurría.
La croissance du PIB dans les 34 pays membres de l’OCDE devrait s’accélérer pour atteindre 2.2 % en 2014 et 2.8 % en 2015, selon les Perspectives. L’économie mondiale va croître à un taux de 3.4 % en 2014 et 3.9 % en 2015.
Parmi les grandes économies avancées, la reprise est mieux établie aux États-Unis, où la croissance devrait être de 2.6 % en 2014 et de 3.5 % en 2015. La Zone euro va retrouver une croissance positive après trois années de contraction : 1.2 % en 2014 et 1.7 % en 2015. Au Japon, la croissance souffrira du lancement de mesures indispensables d’assainissement budgétaire et elle devrait avoisiner 1.2 % en 2014 et 2015.
Les BRIICS (Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud) devraient connaître, d’après les prévisions, une croissance du PIB de 5.3 % cette année en moyenne et de 5.7% en 2015. Parmi ces derniers, la Chine est le pays qui enregistrera de nouveau la plus forte croissance, avec des taux légèrement inférieurs à 7.5 % en 2014 et 2015.