A la veille de la haute saison touristique, la compagnie aérienne Lufthansa a annoncé le lancement des vols directs Tunis – Munich à partir du 7 juin en complément de ses vols vers Francfort.
S’appuyant sur une stratégie à trois axes, à savoir la qualité, la fiabilité et la ponctualité, l’objectif de ce groupe d’aviation international consiste essentiellement à maintenir son positionnement de leader en Europe et agrandir son réseau en Tunisie. Pour ce faire, Lufthansa s’est engagé à investir 1 million d’euros chaque jour jusqu’en 2015 pour assurer à ses clients un meilleur service, et ce, à travers l’installation de nouveaux sièges dans toutes les classes, divertissement individuel durant le vol en classe économique, première classe et classe affaires ainsi que de nouveaux salons.
« Nous sommes optimistes. La stabilité politique renforce notre confiance en la destination Tunisie », a affirmé Frank Van Den Steen, Directeur général régional de Lufthansa en Afrique du Nord, Malte et le Sénégal.
En 2104, le nombre des passagers, de et vers Tunis, a augmenté de 22% durant le 1er trimestre. Accaparant environ 5% des ventes aériennes en Tunisie, la compagnie prévoit plus de 1000 vols tunisiens en 2014, soit une augmentation de 7% par rapport à 2013.
Interpellé par leconomistemaghrebin.com sur les motivations de la compagnie pour ouvrir cette nouvelle ligne, Frank Van den Steen a indiqué que la demande était le principal argument de cette décision. « La compagnie a déjà organisé l’année dernière 6 vols Tunis – Munich », a-t-il précisé. Vingt vols Tunis – Munich seront ainsi assurés à raison d’un vol chaque semaine (tous les samedis). La compagnie compte beaucoup sur les voyages d’affaires et touristiques. « Nous voulons offrir des vols stables dans la fréquence parce qu’il y a beaucoup de touristes tunisiens pour le reste du monde, notamment pour l’Allemagne », a affirmé M. Van Den Steen.
Interrogé sur l’Open SKy, le responsable de Lufthansa a précisé qu’il offre plusieurs opportunités pour les compagnies aériennes pour augmenter leur trafic. « La question de l’Open Sky reste une affaire qui se discute dans un cadre gouvernemental et non pas entre les compagnies aériennes », a-t-il dit.