Dans un communiqué rendu public hier, mercredi 21 mai, le ministère de l’Intérieur annonce l’arrivée de 30 palestiniens à l’aéroport de Tunis-Carthage le 17 mai, en provenance de Beyrouth, capitale du Liban, pour rejoindre la ville de Benghazi en Libye, munis de passeports syriens.
Après intervention de l’ambassadeur palestinien à Tunis, précise le communiqué, les 30 voyageurs ont eu un permis d’entrée, dans l’attente de la régularisation de leur situation par l’ambassade de la Libye.
Le ministère de l’Intérieur a souligné que l’ambassade de la Palestine a accepté de prendre en charge les femmes et les enfants uniquement et de maintenir les autres Palestiniens dans l’espace de transit de l’aéroport de Tunis-Carthage, en attendant de rejoindre Benghazi ou de retourner au Liban.
Le communiqué indique que les personnes concernées n’ont pas présenté de demande d’accès sur le territoire tunisien.
Pour sa part, l’ambassadeur palestinien à Tunis a démenti la responsabilité de l’ambassade quant au rapatriement des 30 Palestiniens bloqués à l’aéroport de Tunis-Carthage à Beyrouth ou leur départ pour Benghazi.
Le diplomate palestinien a également affirmé qu’il s’agit d’une décision prise par les autorités tunisiennes, en revendiquant plus de compréhension et de sollicitude envers les 30 voyageurs en raison de la détérioration de la situation sécuritaire aussi bien en Syrie qu’en Libye.
Il est à noter dans ce contexte que le ministère de l’Intérieur a affirmé sa disposition à attribuer des visas aux Palestiniens bloqués à l’aéroport de Tunis-Carthage et à les exonérer du payement des frais de demandes de visa.
Pour sa part, le ministère du Tourisme a exprimé son intention de loger les Palestiniens concernés aux frais de l’Etat.