La commission de l’Energie et des secteurs de productions de l’ANC continue aujourd’hui l’examen du projet de loi relatif à la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables. Tout comme hier, les députés consacreront toute la journée à cette proposition gouvernementale, dans l’espoir de terminer son examen d’ici la fin de la semaine et de la présenter au bureau de l’ANC en vue de fixer une plénière pour son adoption.
Les représentants de la commission législative n’ont pas, depuis quelques semaines, cessé de recevoir des pressions de la part du gouvernement pour faire passer le projet de loi qui, lit-on dans l’exposé des motifs, « traduit la grande demande de la part des investisseurs privés depuis plusieurs années, en vue de créer des projets de production de l’électricité à partir des énergies renouvelables que ce soit pour répondre aux besoins du marché local à travers la vente à la STEG ou pour l’exportation ».
Conflictuel, le projet de loi a été vivement critiqué notamment par les cadres et les agents de la STEG. Criant à l’exclusion, ceux-ci ont confié ne pas comprendre « la précipitation et l’acharnement du gouvernement à faire passer la loi, alors qu’un tel pas demande une consultation nationale large et inclusive sur le secteur énergétique dans son ensemble. »
Interrogé par l’Economiste Maghrébin sur les craintes des employés de sa société, Rachid Ben Dali, le président directeur général de la STEG a appelé à promulger dans un premier temps le décret relatif au projet de loi, et de décider par la suite d’élaborer la loi.