Le Roi du Maroc Mohammed VI vient de parachever une visite officielle de trois jours en Tunisie, la première depuis la révolution. Il était accompagné du prince héritier Moulay El-Hassen et du prince Moulay Rachid, et à la tête d’une importante délégation formée de la majeure partie de son gouvernement, ainsi que d’acteurs économiques publics et privés. Dans son allocution devant l’Assemblée nationale constituante, le souverain chérifien a exprimé sa volonté de renforcer et de promouvoir les relations de coopération et de partenariat commercial entre les deux pays (la Tunisie n’étant que le 35e client du Maroc et son 31e fournisseur). Une volonté concrétisée par la signature de 23 conventions et protocoles bilatéraux. Reste qu’un certain nombre de questions ont été éludées, alors qu’elles mériteraient également d’être abordées et traitées entre « pays frères », qui appartiennent à une même aire géo-culturelle, même si le Maroc entretient l’image d’un pays « à part », trait d’union entre l’Europe et le monde arabe, entre la culture islamique et les cultures africaines.
Certes, la période post-révolutionnaire de la Tunisie semble contraster avec l’apparente stabilité du Maroc (la dynastie alawite règne au Maroc depuis 1672). Pourtant, la Monarchie est confrontée à des défis prégnants soulignés par une série de rapports internationaux (dont le gouvernement marocain aime d’ailleurs à contester la pertinence). La question du « Sahara occidental », territoire non autonome selon l’ONU, paralyse l’Union du Maghreb Arabe. Il s’agit en cela d’un problème maghrébin qui implique également l’Algérie, puissant voisin avec lequel le Maroc entretient des rapports tendus : après la « guerre des sables » en 1963, l’Algérie soutient les indépendantistes du Front Polisario qui revendiquent le droit à l’autodétermination du « peuple du Sahara occidental ». L’enjeu est stratégique pour le Maroc, qui ne veut renoncer ni à cette extension territoriale, ni à l’exploitation d’un territoire riche en minerais (phosphates, fer, titane, manganèse, pierres précieuses) et assez fertile pour développer plus (et mieux) encore le secteur agricole (pilier de l’économie nationale).
L’arrivée au pouvoir de Mohammed VI a coïncidé en 1999 avec une volonté de modernisation du pays : lancement de grands projets d’infrastructures, implantation de nouvelles activités industrielles, obtention d’un « statut d’État avancé » auprès de l’Union européenne, réformes à caractère social (le nouveau Code de la famille de 2004 améliore le statut des femmes en autorisant le mariage sans consentement des parents ou en limitant la polygamie) et politique (sur le plan du pluralisme et de la liberté d’expression). Dans la période de 2005-2012, la croissance du PIB d’une moyenne de 4,5 % s’est appuyée sur une consommation intérieure soutenue par l’émergence d’une classe moyenne. Celle-ci ne s’est pas accompagnée d’une baisse sensible de la pauvreté, ni du taux d’analphabétisme (près de 53%). De profondes inégalités sociales perdurent dans une société marocaine gangrenée à tous les niveaux par le fléau de la corruption, et pas totalement épargnée par le terrorisme islamiste (dizaines de morts, dont des touristes étrangers, lors des attentats du 16 mai 2003 et du 23 avril 2008).
Les maux de la société marocaine ont nourri la vague de contestations sociales et politiques portée par le « Mouvement du 20 février ». Né dans le contexte du soulèvement des peuples arabes en 2011, ce mouvement n’a pas épargné la personne du Roi, du moins pas son entourage. Cette transgression, exprimée dans la volonté de « moraliser la vie publique », marque un premier point de rupture. Le souverain y répond habilement par une réforme constitutionnelle, dont la principale innovation est la désignation d’un Premier ministre issu de la formation politique arrivée en première position lors des élections législatives. La perspective d’une monarchie parlementaire est entrouverte… à terme. Outre la question de la séparation des pouvoirs, des avancées sont à noter sur le plan de la reconnaissance constitutionnelle des droits fondamentaux des sujets du Royaume : la présomption d’innocence, la lutte contre les discriminations, l’égalité entre homme et femme, la liberté d’opinion, le droit d’accès à l’information, le berbère comme seconde langue officielle. Toutefois, les pouvoirs régaliens restent dans les mains du Roi, clef de voûte du système. Après l’adoption de la réforme constitutionnelle initiée par le Roi et soutenue par le peuple (qui s’est exprimé par voie référendaire le 1er juillet 2011), les élections législatives organisées en novembre 2011 marquent une incontestable avancée démocratique du pays. Preuve que le « réveil arabe » né en Tunisie a atteint les frontières marocaines. Ces élections ont été remportées (avec 27 % des suffrages exprimés et 107 sièges sur 395) par les islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD)- qui appartiennent à la mouvance des Frères musulmans- lesquels forment un gouvernement de coalition. Nommé à la tête du gouvernement, leur chef charismatique Abdelilah Benkirane présente un programme ambitieux ayant pour objectifs un taux de croissance de 5,5% pour la période 2012-2016, la réduction des inégalités sociales et la lutte contre la corruption.
A cette aune, le bilan de mi-mandat de cette première expérience du pouvoir s’avère négatif pour les islamo-conservateurs du PJD. Les résultats visibles se font encore attendre sur les différents chantiers socioéconomiques (recul de la croissance, manque de visibilité économique, déficit de dialogue social, baisse du pouvoir d’achat) et sociétaux (menace salafo-terroriste, régression des libertés individuelles et mauvaise gestion des flux migratoires). Pragmatique, le PJD ne s’aventure pas dans une quelconque remise en cause de la légitimité monarchique. Le gouvernement d’Abdelilah Benkirane évite toute confrontation frontale avec le monarque, dont la popularité est incontestable auprès d’une grande partie de ses sujets. Alors que les islamistes au pouvoir peinent à gérer la crise économique et sociale, le Roi Mohammed VI se plaît à incarner la figure d’arbitre (au-dessus du jeu des partis, au sommet de l’État et au cœur du jeu institutionnel) et de garant de l’unité nationale d’un pays particulièrement fragmenté. Un facteur de stabilité politico-institutionnelle qui ne saurait suffire à étouffer l’appel du peuple marocain à une amélioration profonde de sa condition.
UNE JUSTICE TOTALEMENT ABSENTE
Plainte déposé contre Mr B……………..Chef d’entreprise à
Marrakech.
Cour d’Appel de Marrakech le 26 février 2013 N° de Dossier
174-S-2013 la plainte concerne les motifs suivants :
Tentative de corruption, tentative d’obstruction de preuve,
tentative d’entrave au bon déroulement d’une action en justice concernant le
dossier Réf Dossier : 12/192 Tribunal d’instance de Marrakech.
A la suite de cette plainte j’ai fait appel à la presse
marocaine, leur fournissant l’ensemble du dossier, avec un cd audio ou y figure
plusieurs séquences d’enregistrements audio, effectués lors d’audiences au
Tribunal d’instance de Marrakech et chez notre avocat, des fonctionnaires sont
remis en causses, part Mr B……………ou leurs noms sont cité à plusieurs reprises,
ou il est question d’enveloppes.
Par la suite j’ai constitué un dossier complet que j’ai
transmis à l’ICPC de Rabat (Instance Centrale de Prévention de la Corruption).
Mon interlocuteur Mr Monsieur Abdel Haq après une
communication téléphonique de France vers le Maroc me faisait savoir que mon
dossier avait été transmis le 22 juillet 2013 au Ministre de la justice à Mr
Ramid Mustapha sous le N° de dossier 5609
Un Article de presse à été publié le 10 Juillet 2013 par le
journal Assabah au Maroc, relatant notre histoire.
Mais les autorités marocaines font la sourde oreille.
Je déclare sur l’honneur l’exactitude de ces informations
Fait à Nancy le 3/06/2014
Mr Royet
Bonjour, guerre des sables est un bien grand mot pour ces escarmouches uches. Le Maroc comme la Tunisie demandait le retour des territoires appropriés par la France colonialiste. Refus d Alger abandon des revendications par Bourguiba préférant la sanction de l histoire. Rabat persiste (accordsGPRA ) Alger occupe un poste et chasse des gardes frontières Marocains par les Algériens, Maroc contre attaque, cessez le feu,, le Maroc se retire des portes de Tindouf. OUÀ censée arbitrer le différent, menée par Alger perd toute objectivité et neutralité enterré le dossier au profit d Alger …….. depuis duperies et tromperies sont lots quotidiens à la tête d Alger…..
je me demande qu’est-ce l’Algérie cherche au Sahara Occidentale? Elle doit se contenter de ce que la France lui a accordé des terres tunisiennes, marocaines et Maliennes. Les dirigeants Algériens doivent comprendre que le Maghreb est une seule entité nous sommes une seule famille point.
Drôle de famille où les frontières entre l’Algérie et le Maroc sont coupées .Ceci dit, c’est aux peuples maghrébins de s’unir, rien à attendre de nos dirigeants§