« En dépit des grèves observées dans le secteur des finances, notamment les directions centrales et les recettes des finances, au cours du mois de mars dernier, les ressources fiscales ont enregistré une amélioration notable», a déclaré un responsable au ministère de l’Economie et des Finances, sous couvert de l’anonymat.
Selon la même source, les recettes fiscales devront augmenter, au cours de la prochaine période, d’autant plus que le dernier délai de dépôt des déclarations fiscales des professions non commerciales et libérales (avocats, médecins…) a été fixé au 25 mai 2014.
Le régime fiscal intérieur a contribué aux recettes fiscales à hauteur de 77% (4849,3 MD), alors que la contribution du régime douanier n’a pas dépassé 23% (1443 MD).
S’agissant des impôts directs, l’impôt sur les sociétés a enregistré une nette augmentation (+42,8%) au cours de cette période pour atteindre 1597,4 MD, contre 1118,4 MD, lors du premier trimestre de 2013.
Les ressources provenant des impôts sur les revenus ont crû de 11% pour s’établir à 1140,6 MD, soit 38% des impôts directs et 18% du total des impôts.
Les impôts indirects ont atteint, au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, 3342,6 MD contre 3029 MD, en 2013.
Près de 257,6 MD ont été mobilisés au titre des taxes douanières et 1622 MD au titre de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), contre 1422 MD au cours de la même période de l’année dernière. La valeur de la taxe sur la consommation a atteint 504 MD et les impôts et taxes divers 959 MD.
Malgré les difficultés enregistrées en 2013, le système fiscal tunisien a contribué à la préservation des équilibres financiers et à la stabilité de la pression fiscale (21%). Les recettes fiscales ont atteint, l’année dernière, 16333 MD, soit une croissance de 10% par rapport à 2012.