La commission des droits, des libertés et des relations étrangères s’est penchée aujourd’hui sur l’étude du calendrier des prochaines élections législatives et présidentielles.
Les députés sont partis d’un projet de calendrier proposé par l’ISIE. Cette proposition est axée sur trois dates clés : le 26 octobre pour les élections législatives, le 23 novembre pour le premier tour de la présidentielle et le 28 décembre pour la présidentielle au second tour.
Relevant l’étroitesse des délais et l’interférence entre les trois échéances, plusieurs députés ont estimé que le principe de la séparation a été vidé de son sens. Le député Fadhel Moussa a estimé de ce fait que le calendrier empêche le bon déroulement des recours. La députée Samia Abbou a par conséquent proposé de revenir à la loi électorale pour réduire les délais des recours.
Interrogé dans l’après-midi par les députés de la commission, Chafik Sarsar, le président de l’ISIE, a fait savoir qu’il a essayé de composer avec toutes les contraintes législatives imposées notamment par la Constitution. Le texte fondamental impose en effet que les élections soient organisées avant la fin de 2014. Chafik Sarsar a de ce fait fixé la date du 28 décembre comme un plafond de son chronogramme, puis a essayé de son mieux de préciser les dates clés des trois rendez-vous électoraux.