Juste après la libération, dimanche soir, des deux diplomates tunisiens, Laaroussi Gontassi et Mohamed Ben Cheikh, enlevés depuis quelques mois en Libye, Mongi Hamdi, ministre des Affaires étrangères, a précisé qu’ils n’ont pas été libérés en échange des détenus libyens en Tunisie.
Cette libération s’est faite, selon lui, d’une manière simple et civilisée. «Nous ne connaissons pas l’identité des ravisseurs et n’avons eu aucun contact avec eux. Nous avons directement traité avec les autorités libyennes», a souligné le ministre, lors d’une conférence de presse.
Il a, en outre, expliqué que le gouvernement tunisien a suivi une démarche qui consiste à privilégier le prestige de l’Etat et sa souveraineté, refusant toutes négociations sous pression.
D’ailleurs «ces deux otages ont été libérés grâce aux efforts consentis par les autorités tunisiennes en collaboration avec les autorités libyennes», a indiqué M. Hamdi en saluant la contribution de la cellule de crise chargée du suivi de l’affaire au sein du ministère.