Le baromètre algérien du Forum des chefs d’entreprise http://www.fce.dz/index.php/le-barometre/category/113-annee-2014 (FCE) pour le mois de mai laisse apparaître une sortie de la zone négative pour ce qui est de l’indice de confiance global des patrons algériens.
En effet, le retournement de tendance de l’indice de confiance global des chefs d’entreprise constaté en janvier 2014 laisse apparaître en ce 5e mois de l’année un trend haussier qui s’est traduit par la sortie de l’indice de la zone négative, celui-ci affichant pour la première fois une valeur neutre (zéro) contre –7 en avril.
Il faut noter, ajoute la note du baromètre, que ce résultat est le fait de l’amélioration signalée particulièrement par les chefs d’entreprise des secteurs industriels et à un degré moindre par ceux du secteur des services.
En effet, les activités du secteur des industries agroalimentaires, traditionnellement le mieux portant, se sont accrues durant le deuxième trimestre de l’année en cours, ce qui s’exprime par un indice en amélioration de 13 points en avril par rapport à mars puis de 20 points en mai par rapport à avril (l’indice de ce secteur est passé successivement de -10 en mars à +3 en avril et à +23 en mai),
Les activités des industries manufacturières hors agroalimentaire sont elles aussi en amélioration, ce qui donne un indice qui passe de -12 en avril à zéro en mai soit une hausse de 12 points,
Le secteur des services, quant à lui, se caractérise par une morosité qui perdure, l’indice de ce secteur étant dans la zone négative depuis le mois de mai 2013, même si l’indice de ce mois (-7) est en amélioration de 2 points par rapport à avril (-9). Pour le BTPH, une légère régression est constatée ce mois-ci : l’indice de confiance s’est rétracté de 5 points en affichant une valeur de -4 en mai contre +1 en avril.
L’enquête mensuelle du Baromètre des chefs d’entreprise est un sondage réalisé par Internet (www.fce.dz). L’indice de confiance des chefs d’entreprise est le résultat le plus connu de l’enquête qui est calculée à partir de trois questions posées concernant : les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks.