La Fédération générale de l’électricité et du gaz, affiliée à l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT), a décrété une grève pour le 15 juillet 2014.
«Cette grève a été décidée pour protester contre un projet de loi relatif à la production de l’électricité grâce aux énergies renouvelables», explique le syndicat de la STEG. Et d’ajouter que le but de ce projet est la privatisation du secteur puisqu’il existe une volonté d’autoriser des investisseurs étrangers à installer des unités de production d’énergie solaire ou éolienne, particulièrement dans la région de Kébili, et ce, afin de revendre cette énergie à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) en appliquant des tarifs exorbitants.
Les syndicalistes indiquent que la STEG peut, aussi, prendre en charge ce projet avec des prix beaucoup moins importants, vu que ladite société a déjà expérimenté ce type de production à Sidi Daoud, Kchabta et Métline.
Ils réclament que la position de la STEG soit renforcée dans la production de l’électricité, notamment en matière d’énergies renouvelables, et de ne pas déléguer le projet du Gaz du Sud à des privés.
Le syndicat demande, également, la régularisation des agents de garde et de propreté, et la révision de la prime de risque.