L’entreprise algérienne NCA-Rouiba se trouve confrontée à de multiples obstacles sur le marché tunisien, notamment l’imposition par les autorités commerciales d’une taxe de 25% et la classification arbitraire de ses produits.
Pourtant, l’accord de libre-échange conclu entre la Tunisie et l’Algérie, en mars 2014, oeuvre pour un commerce équitable entre les deux pays. Il appelle à une levée totale de tous les obstacles techniques au commerce.
Néanmoins, il semble que les Tunisiens soient favoris. D’ailleurs, les produits NCA Rouiba sont bloqués pendant plusieurs jours à la frontière, puis au niveau des unités de stockage, faute d’autorisation de mise à la consommation, avant que les taxes ne viennent s’imposer.
A ce sujet, Saïda Hachicha, directrice générale de la coopération économique et commerciale auprès du ministère tunisien du Commerce, a fait savoir que les problèmes rencontrés par la NCA Rouiba relèvent d’une question d’abord d’ordre douanier et d’une reconnaissance mutuelle des certificats. Sachant que les droits et impositions applicables aux produits locaux ne sont pas les mêmes que ceux applicables aux produits importés.
Saïd Djellab, directeur des accords commerciaux et de la coopération au ministère algérien du Commerce, a annoncé, pour sa part, qu’il est vrai que tout accord commercial a pour finalité de profiter aux deux parties signataires, mais il est soumis à une évaluation périodique.