« Le gouvernement de Tunisie a augmenté, mardi le 1er juin 2014, le prix de l’essence de 6,3 pour cent dans un effort pour réduire son déficit budgétaire », c’est ainsi que l’agence Reuters a annoncé la nouvelle, semant la perplexité au milieu des observateurs de l’économie du pays.
Et pour cause, à peine quelques jours auparavant, le 28 juin 2014, le ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines Kamel Bennaceur avait assuré qu’il n’y aurait pas d’augmentation de prix des carburants pour le court terme.
Reuters, toujours dans une ligne opposée aux propos tenus par le ministre lors de sa conférence de presse avec les médias tunisiens, a assuré que l’augmentation s’inscrit dans le cadre de la levée de la subvention des hydrocarbures. Or cette « réforme » préconisée tant par le gouvernement et ses créanciers (FMI, BM..), est loin de faire l’unanimité dans la société et dans la classe politique.