Radhi Meddeb, économiste et président de l’Association du travail et du développement solidaire, a déclaré, aujourd’hui 11 juillet sur les ondes radiophoniques, que «le dinar tunisien est à son plus bas niveau par rapport à l’euro (1€= 2.307 dinars)».
Et d’ajouter que cette dépréciation n’est pas une surprise et qu’elle est due au déficit de la balance commerciale et au déséquilibre du taux d‘inflation des prix entre la Tunisie et l’étranger, en l’occurrence l’Europe.
Radhi Meddeb a fait savoir que «la Tunisie n’a pas de devises en circulation, et c’est normal que le dinar chute puisqu’il n’y pas d’équilibre entre l’offre et la demande de liquidités en devises», estimant que le dinar va encore dégringoler tant que l’inflation et les grèves continuent.
Pour relancer le dinar, il est nécessaire, selon ses dires, de reprendre le travail et de cesser les grèves et les sit-ins. «Il faut travailler, produire, exporter et surtout faire des réformes dans plusieurs secteurs et maîtriser les prix», a-t-il précisé.
En conclusion, M. Meddeb a souligné que l’amélioration de la situation économique ne peut pas se faire en seulement quelques mois, et que cela demande une dizaine d’années.