A la mi- Ramadan, la valse des prix continue et la frénésie d’achats baisse. C’est ce qu’on a constaté lors d’une tournée dans certains marchés de Tunis.
Les prix de tous les produits alimentaires, dont la qualité laisse parfois à désirer, continuent d’augmenter de jour en jour. D’ailleurs, les Tunisiens semblent mettre un bémol à leur consommation en évitant les excès. Cependant, le menu de chaque jour pour seulement quatre personnes ne peut se soustraire que difficilement à une dépense de moins de 20 ou 30 D.
Pour compliquer la hausse des prix, certains marchands s’adonnent allègrement à des pratiques illicites – du non-affichage des prix à l’arnaque dans la balance – , et ce, malgré les efforts déployés par le ministère du Commerce qui a déployé un grand nombre de brigades de contrôle pour prévenir et traquer ces infractions économiques.
Toujours est-il que l’offre reste diversifiée et la marchandise abondante, mais l’affluence des consommateurs a beaucoup baissé par rapport aux premiers jours de Ramadan, en raison de la flambée des prix et également du fait que traditionnellement, à partir de la deuxième quinzaine du mois saint, l’attention des consommateurs se tourne plutôt vers les fruits secs, les pâtisseries et les vêtements de l’Aïd. Sachant que même pour ces produits, les prix demeurent excessifs. Une hausse justifiée, selon certains marchands, pour cause de pénurie, notamment en ce qui concerne les fruits secs.
Flambée des prix
De plus, lors de notre tournée, on a remarqué que les prix de la viande bovine varient entre 16 et 17D500, la viande d’agneau entre 17D200 (viande importée) et 22 D (viande locale). Quant aux viandes blanches, l’escalope de dinde est vendue entre 9D990 et 10D990, bien que le kilo de poulet varie entre 5D690 et 5D900.
Pour les poissons, la sardine se vend entre 2 et 3D200, le maquereau à 3D980, la daurade varie entre 11 et 13D800, le poisson loup à 15,D000, le merlan entre 4D600 et 6D800, le rouget entre 9D400 et 26D900 (rouget de rocher), la sole à 6D800 et le mulet entre 7,D800 et 18,D200.
S’agissant des fruits, les abricots et les raisins s’affichent à 4D600, les pommes entre 5D980 et 6D300, les bananes à 3D200, les pêches de 1D500 à 5 D et les fraises de 1D500 à 2D (500gr). En dépit des campagnes de sensibilisation de l’ODC, le prix des dattes continue, à lui seul, d’augmenter variant entre 9d980 et 10dt800
Quant aux légumes, le poivron est vendu entre 1D600 et 2D300, les tomates entre 650 et 850 milimes, la botte de persil ou de céleri entre 500 et 700 milimes, les oignons et les pommes de terre sont à 600 milimes, le concombre et l’aubergine à 1D825, les carottes et les radis à 980 milimes, les navets 1D495, la botte de laitue est à 500 millimes.