«La République pour tous», telle est la nouvelle création qui sera interprétée, ce soir, par le chanteur et compositeur tunisien Chokri Bouzayen à l’amphithéâtre antique de Carthage. Un hymne de gloire à la vie qui sera lancé, conçu en prévision de la commémoration du 57e anniversaire de la fête de la République et du cinquantenaire du Festival international de Carthage.
Il s’agit d’une expérience inédite qui vise la diffusion d’une culture de l’amour de la vie chez les Tunisiens et de la volonté de surmonter toutes les difficultés.
«La République pour tous» est un spectacle produit et organisé par le grand artiste Chokri Bouzayen qui a invité à y participer un aéropage d’artistes représentant les genres de musique prisés par le public tunisien : la chanson révolutionnaire avec Amel Hamrouni et Khemaies Bahri, la chanson alternative avec Mehdi R2M, la chanson occidentale avec Kmar Bouzaiene et Hamza Bouchnaq, le Rap avec Hamada Ben Amor « El Général», la chanson d’art avec Oumayma Taleb et la chanson populaire avec Zina Gasrinya.
Les festivaliers seront gâtés par plusieurs expressions musicales tunisiennes mais aussi par une inspiration orientale. C’est un mélange à découvrir illustrant la richesse du patrimoine culturel tunisien.
Chokri Bouzayen en bref
Né le 1er janvier 1962 dans la banlieue sud de Tunis, Chokri Bouzayen a débuté dans la chanson en 1975 au sein des Jeunesses musicales tunisiennes. Durant l’été 1977, au Festival international de Carthage, il a été propulsé soliste.
Un autre festival a fait appel à lui, celui des Jeunes Voix en 1978, là où il a décroché le premier prix grâce à une chanson de la star tunisienne Ali Riahi «Inajjik wi najjini».
Au début des années 1980, il s’est produit à la télévision tunisienne et a remporté un nouveau prix grâce à la «Bit echaar» du même artiste.
En 1983, Bouzayen a reçu son diplôme de musique arabe. En 1984, il a composé «Jorhi» en y faisant introduire de nouvelles structures au niveau des maqâms tunisiens.
Il a dirigé le premier conservatoire privé de Tunisie fondé en 1988. Ses derniers grands prix au Festival de la chanson tunisienne datent de 2004 et 2006.
Après le succès de «Jorhi », Chokri Bouzayen a composé «Dawartni fi sbaaik», «Negretta», «Mahlek yammi», «Salli ala sidi ennebi» et plusieurs autres chansons qui ont laissé ses empreintes chez ses fans.