L’Utica a, sur sa page Facebook officielle, apporté des clarifications quant aux déclarations de Mme Bouchamaoui au sujet du port de Radès. L’Utica a précisé que la présidente de la centrale patronale n’a jamais déclaré que le port de Radès est le principal passage de marchandises de contrebande, ni accusé le gouvernement de « nonchalance ».
Et d’ajouter qu’au cours de ses dernières apparitions médiatiques, notamment le point de presse du mardi 22 juillet et l’interview sur radio express FM en date du mercredi 23 juillet 2014, Mme Wided Bouchamaoui a mis l’accent sur les risques du phénomène de la contrebande et son impact désastreux sur l’économie tunisienne.
La publication de l’Utica a fait savoir dans ce cadre que les contrebandiers ne font pas passer uniquement des marchandises du commerce parallèle, mais aussi des armes et de la drogue, mettant en péril l’avenir des jeunes Tunisiens.
« Mme Bouchamaoui a souligné, également, que la grande problématique aujourd’hui est que l’accès au territoire tunisien de ces marchandises de contrebande ne se limite pas uniquement aux circuits traditionnels des contrebandiers, mais passe aussi par des postes frontaliers réglementés à l’instar de Ras Jedir ou encore le port de Radès », lit-on dans la même publication de l’Utica sur le réseau social.
Pour clarifier davantage, la même source a indiqué que la présidente de l’UTICA s’est interrogée, par ailleurs, sur l’absence d’un contrôle sérieux et rigoureux au niveau des postes frontaliers, notant qu’aucune mesure sérieuse n’a été prise, depuis la révolution, pour faire face réellement à cette évolution dangereuse de la contrebande.
« Il importe de réitérer que Mme Bouchamaoui n’a jamais déclaré que le port de Radès est le principal passage de marchandises de contrebande, ni accusé le gouvernement de « nonchalance » à ce sujet, comme relaté par certains médias », a tenu à préciser la centrale patronale.