L’enquête dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, la plus grande ville du nord du Mali– où l’avion d‘Air Algérie s’est écrasé jeudi dernier, ayant fait 118 victimes – s’annonce très difficile en raison de la désintégration de l’appareil. Les restes de l’appareil, un McDonnell Douglas MD83, avaient été repérés jeudi soir par un hélicoptère de l’armée burkinabé dans la zone de Gossi, proche de la frontière avec le Burkina Faso.
Des images tournées sur le site montrent des débris métalliques difficilement identifiables, éparpillés sur des dizaines de mètres, avec des flaques de fuel et d’eau par endroits.
Selon des sources concordantes, l’accident s’est produit jeudi, 50 minutes après le décollage de Ouagadougou de l’avion d’ Air Algérie à destination d’Alger avec à son bord 112 passagers , dont 54 Français et 23 Burkinabés et six membres d’équipage, tous Espagnols.
En plus des Français, Burkinabés et Espagnols, les victimes proviennent de plusieurs pays, dont le Canada, le Liban et l’Algérie, qui a décrété un deuil national de trois jours.
L’accident a décimé des familles entières : dans la commune de Gex (Est de la France), 10 membres d’une même famille ont péri, trois générations ont été décimées par le terrible crash.