Dans sa cinquantième édition, le Festival international de Carthage accueillera, ce soir, la vedette de la chanson algérienne, de renommée mondiale, Cheb Mami, et la star tunisienne Nour Chiba.
Après avoir battu le record d’affluence arabe en 2013 au festival Mawazine à Rabat – Maroc, faisant vibrer quelque 120 000 spectateurs, Cheb Mami rencontrera, ce soir, ses fans tunisiens, qui ne manqueront pas de faire le plein à l’amphithéâtre de Carthage.
Un an après son arrivée à Paris en 1985, Cheb Mami a participé au festival du raï à Bobigny – Île-de-France, aux côtés de Khaled, Fadela et Sahraoui, puis s’est produit à l’Olympia – Paris.
Il a sorti son premier album baptisé «Prince of Raï» en 1989 et a atteint en 1994 un large succès avec l’album «Saïda», vendu à 100 000 exemplaires en France, ce qui lui a valu la récompense du double Disque d’Or en Algérie et au Maroc.
Mami est devenu populaire dans le monde entier grâce à ses nombreux duos avec de grands chanteurs comme Sting, Zucchero, Corneille, et la star marocaine Samira Saïd (Youm wara Youm)…, ainsi que par son répertoire diversifié, à savoir «Manimane», «Alech ya denya», «Au pays des Merveilles», «Ana ou Alech», «Tzaazaa Khatri», «Maandi Wali», «Galbi Galbi», «Let me Cry», «Parisien du Nord»…
Le «Sultan» Nour Chiba à Carthage avec son «okkez» (canne)
Quant à Nour Chiba, qui s’est voué à la tâche de modernisation du folklore tunisien, aussi bien au niveau des mélodies qu’à celui de l’interprétation, va faire danser, avec son «okkez» (canne), les pierres antiques de Carthage.
Un spectacle qui sera animé avec la collaboration de la troupe nationale de musique de Mohamed Laswed, Lotfi Boussedra pour la chorégraphie et Fadhel Jaziri pour la mise en scène.
Nour Chiba, le jeune artiste, a réussi à résoudre l’équation : recherche méticuleuse dans la mémoire musicale et satisfaction de tous les goûts et de toutes les tranches d’âge. Ce qui lui a valu une réussite et un succès retentissants et le titre incontestable de «Prince de la chanson tunisienne», ainsi qu’une certaine reconnaissance à l’étranger.
Son répertoire traduit l’amour qu’il porte à la chanson tunisienne, à commencer par «Elhob Saiba» et «Zaretna Elbarka», en passant par «Yama ya ghalia», «Entahit men hayati» et «Mardh elhawa» jusqu’à «Am ali», «Bousset khala», «Ya hob echbik» et toutes les autres chansons qui ont marqué la chanson tunisienne de son empreinte.
Le « Prince » se produit, ce soir, en tant que «Sultan» dans sa nouvelle chanson «H’rim assultan».