Les vaches errantes à Soliman plage font partie de notre environnement, de notre sublime paysage : évidemment, il y a la beauté de la mer et les magnifiques montagnes qui surplombent nos rives ; à droite celles de Korbous et à gauche celles de Boukornine. Mais dans nos belles cartes postales figurent aussi nos vaches, des vaches « sacrées » !
Des vaches « sacrées » : ou l’absence retentissante des lois de la République
Nos vaches errantes sont sacrées car « (…) elles sont là depuis des lustres » nous a rétorqué maladroitement un haut responsable de la municipalité (Monsieur MB) lors d’une réunion, avant de préciser avec un air ferme : « Les vaches étaient là bien avant vous, elles ont toujours été là et personne n’a réussi à les déloger depuis plus de 40 ans. » Un autre responsable, plus habile sans doute parce qu’il est plus instruit, nous a répondu : « Hélas, nous sommes complètement dépassés par le désordre causé par ces vaches ; elles sont insaisissables et dans la fourrière elles cassent tout et si par malheur il arrive quoi que ce soit à l’une d’elles, nous en sommes, face à la loi, entièrement responsables ! » Implacable, la réponse de notre responsable, n’est-ce pas ?
Une « zoolâterie religieuse« agaçante !
Franchement, parfois nous nous croyons en Inde où la vache est considérée comme une « Mère-universelle », la « Vache-mère ». Ce phénomène de zoolâtrie religieuse, nous autres Tunisiens, nous fait sourire. A Soliman plage pas vraiment ! Il agace, irrite et exaspère sérieusement les habitants et les touristes :
Les déjections fréquentes dans les principales avenues et artères de notre petit village vacances font aussi partie du décor, hélas de nos rencontres ordinaires. Les poubelles renversées par ces mêmes vaches à la recherche de nourriture sont désormais notre quotidien. Les dégâts matériels causés par ces bêtes sont nombreux (portes défoncées, arbres détruits,etc.)
L’esprit tribal domine encore
En réalité, dans le passé mais aussi dans le présent, quelques familles bien introduites auprès des responsables municipaux défendent leurs intérêts au détriment de l’intérêt général. La crainte et la peur de représailles de certains montrent que 60 ans après l’indépendance, l’esprit tribal et les pratiques de type clanique dominent encore les agissements et les comportements de certains de notre sublime village.
Messieurs les Ministres et secrétaires d’Etats,
Monsieur Hedi Larbi : Ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire et du Développement durable;
Monsieur Lotfi Ben Jeddou : Ministre de l’Intérieur
Monsieur Mounir Mejdoub : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire et du Développement durable, chargé du Développement durable;
Monsieur Abderrazak Ben Khlifa : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, chargé des Affaires régionales et locales, trouvez-nous, s’il vous plaît, une solution !
C’est normal !!! nous sommes des vaches ainsi des moutons
J habite également à SOLIMAN-PLAGE, je refuse pour le moment de payé mes taxes d’habitations pour les vaches – Nous apprenons à nos enfants dans le cadre de l’hygiene/développement/sécurité etc …………..Aucune réaction auprès de notre MAIRE
NORMAL – LE MOTS NORMAL CHEZ LES TUNISIEN.
NOS ENFANTS NE PEUVENT PLUS SORTIR……….ILS SONT PEUR !!! PEUR DE SORTIR
PEUR DE DORMIR – VOUS TROUVEZ NORMAL