Le Syndicat des fonctionnaires de la Direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) a annoncé son refus d’adopter le projet de loi relatif à la lutte antiterroriste et au blanchiment d’argent, par l’Assemblée nationale constituante, dans sa version actuelle, et appelle la présidence du gouvernement à le retirer afin de l’amender tout en continuant de travailler avec la loi du 10 décembre 2003.
D’après les intervenants du Syndicat des fonctionnaires de la Direction générale des unités d’intervention, aujourd’hui 20 août, ce projet de loi a comme premier objectif et souci d’assurer toutes les garanties en matière de droits de l’homme pour les accusées dans les affaires de terrorisme sans accorder la même importance à la sécurité des forces de l’ordre. De plus, le syndicat a pointé du doigt la limitation des prérogatives des forces de l’ordre lors de l’exécution de leurs missions.
De même, le syndicat estime que ce projet de loi n’est pas approprié vu l’ampleur et la dangerosité des crimes terroristes et qu’il n’est pas suffisamment dissuasif à l’encontre des terroristes.
Nous y reviendrons…