La Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), dans une étude menée récemment sur l’économie tunisienne, a avancé une hypothèse négative pour l’économie du pays : la crise libyenne pourrait affecter le commerce, le secteur énergétique et le tourisme en Tunisie et entraver les chances de son décollage prévu pour début 2015.
D’ailleurs, cette étude affirme que 25% des besoins de la Tunisie en produits énergétiques sont fournis par la Libye. C’est dire l’importance de ce pays voisin pour l’économie tunisienne. Revenant sur le commerce informel, l’étude n’a pas avancé de chiffres sur l’estimation de l’impact économique de la fermeture des frontières.
En ce qui concerne le secteur touristique, se référant aux chiffres publiés par la Banque Africaine de Développement (BAD), l’étude a indiqué que le total des recettes provenant du tourisme libyen en Tunisie a atteint 890 millions de dinars.
Enfin, la lumière a été braquée sur les transferts de travailleurs tunisiens en Libye, transferts en chute libre depuis l’intensification du conflit armé sur le territoire libyen.