Coup de tonnerre dans le ciel de la scène politique algérienne : le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin, hier, mardi matin, aux fonctions d’Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat et conseiller spécial auprès de la présidence de la République, pour des raisons officielles totalement inconnues.
En vertu d’un décret présidentiel, il a été mis fin aux fonctions d’Abdelaziz Belkhadem, ainsi qu’à toutes ses activités en relation avec l’ensemble des structures de l’Etat, y compris au sein du parti du Front de libération nationale ( FLN ).
Que s’est-il passé ? Pourquoi le président Bouteflika a-t-il ainsi humilié publiquement un proche collaborateur qui lui est resté fidèle, y compris dans les moments les plus difficiles ? Pour crime de lèse-majesté envers le Prince ?
Selon les analystes politiques, depuis quelques mois, Abdelaziz Belkhadem ne cacherait pas ses ambitions politiques : il viserait la présidence et compterait s’appuyer sur le FLN. Une ambition qui s’est accentuée avec la maladie du Président. Sa désignation au poste de ministre d’État-conseiller du président ne l’a pas apaisé.
quelle est belle la démocratie algérienne avec ce malade de président.