Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui 30 août à Tunis, le président de l’ISIE, Chafik Sarsar, a estimé qu’il existe quatre menaces qui guettent les élections : la première menace est une menace d’ordre sécuritaire due aux frontières tunisiennes : « Depuis le mois de Ramadan, le pays assiste à des acte terroristes », déclare-t-il, en ajoutant que plusieurs pays veulent déstabiliser le modèle démocratique tunisien, sans compter que plusieurs personnes ne souhaitent pas qu’elles se tiennent.
Quant à la deuxième menace, elle est relative à la violence politique « qui pourrait se manifester et léser les élections », dit-il. Et de s’alarmer : « Au niveau régional, nous devons nous y préparer, notamment durant la période préélectorale et surtout le jour des élections et après les élections »
La troisième menace est d’ordre environnementale. L’intervenant a rappelé que plusieurs zones rurales sont « isolées » surtout dans la période d’octobre, novembre et décembre, période des intempéries avec les risques d’inondations « qui pourraient empêcher les habitants de certains villages et villes de rejoindre les bureaux de vote ». « Il faut réfléchir à tout cela », précise-t-il.
Enfin, la dernière menace est représentée par la tension sociale comme les revendications (emploi et autres) : « Cette tension pourrait provoquer des grèves pendant les élections et par conséquent, les entraver ».