Le nombre de projets publics en cours de réalisation et programmés dans le gouvernorat de Bizerte s’élève à 638 projets pour un coût total de 1164 millions de dinars, a déclaré, le 1er septembre, Abdellatif Ben Hmaïd, délégué régional au développement de Bizerte, lors d’un exposé présenté à l’occasion de la visite du ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda.
Lesdits projets sont répartis comme suit :
• 553 projets datant d’avant 2014 avec un coût de 1018,7 million de dinars,
• 85 projets qui ont vu le jour en 2014 et dont le coût global est de 127,3 million de dinars, sachant que 31% de ces projets ont été achevés,
• 27 %projets en cours de réalisation,
• 14% au stade d’appel d’offres,
• 20% en cours d’étude,
• 7% qui n’ont pas encore démarré,
• et 1% de projets se trouvent face à des difficultés.
Revenant sur les plus importants projets réalisés, le délégué a cité, entre autres, le projet de la protection de la ville de Bizerte contre les inondations avec un coût de 6563 mille dinars, la construction d’une salle d’escrime d’un coût de 660 mille dinars, la réparation des glissements de terrain au niveau de la route régionale 69 avec un coût de 1617 mille dinars, et l’aménagement d’un espace de loisirs pour enfants avec un coût de 193 mille dinars.
Evoquant les difficultés qui entravent le développement régional dans le gouvernorat, le délégué a estimé que le potentiel touristique du gouvernorat n’est pas bien exploité et a appelé à son exploitation. De plus, il a affirmé que le célèbre pont mobile de Bizerte, situé à l’entrée de la ville, est un facteur qui handicape le développement du gouvernorat : » La levée de ce pont afin que les navires passent empêche l’accès provisoirement à la ville, ce qui décourage les investisseurs « , précise-t-il avant de citer le problème de l’encombrement dans les ruelles de Bizerte.
Le chômage demeure, quant à lui, un facteur qui se répand de plus en plus dans le gouvernorat, notamment dans les zones rurales. Le chômage dans les zones rurales de Bizerte est dû, d’après Abdellatif Ben Hmaïd, à l’absence d’un tissu économique varié ayant une capacité de recrutement et au faible aménagement des routes, des parcours ruraux dans les zones situées au sud du gouvernorat.