Une enquête approfondie et indépendante sur la mort de Ons et Ahlem Dalhoumi, deux jeunes femmes tuées par la police « par erreur », le 23 août dernier à Kasserine, telle est la demande formulée par l’organisation Human Rights Watch (HRW), dans un communiqué rendu public le 4 septembre.
Adoptant une prise de position ferme et catégorique à la fois, l’ONG exige aussi des poursuites judiciaires à l’encontre de tout policier coupable d’avoir fait usage illégalement de son arme à feu.
Rappel des faits : le 23 août dernier une patrouille sécuritaire ouvrait le feu sur une voiture dans la ville de Kasserine, avec à son bord deux jeunes femmes, et dont le chauffeur n’avait pas obtempéré aux ordres de la police de s’arrêter. Ons Dalhoumi (24 ans) de nationalité tuniso-allemande et Ahlem Dalhoumi (18 ans) ont été tuées.
Cependant, une autre version des faits, qui émane d’un autre témoin qui accompagnait les deux jeunes femmes, a démenti catégoriquement l’ordre ou signe de s’arrêter.