Le ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, le ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire et du Développement durable, Hédi Larbi, et Nidhal Ouerfelli, ministre auprès du chef du Gouvernement chargé de la Coordination et du suivi des affaires économiques et porte-parole officiel du gouvernement ont tenu, aujourd’hui 4 septembre, une conférence de presse avant la tenue de la Conférence internationale « Investir en Tunisie, start-up democracy ».
Pour placer le sujet dans son contexte, Nidhal Ouerfelli a déclaré à la conférence de presse que la réussite de la transition démocratique demeure intimement liée à celle de la transition économique . Il a recommandé la mise en place d’une nouvelle stratégie capable d’apporter des solutions adéquates et efficaces aux problématiques de la conjoncture actuelle.
D’ailleurs, il a rappelé qu’un diagnostic de la conjoncture économique a été suivi d’un dialogue économique national.
Pour sa part, Hédi Larbi a estimé que la préparation d’une telle stratégie est une tâche de longue haleine et qu’elle nécessite l’implication et l’intervention de toutes les parties prenantes.
« Rappelons-nous que parmi toutes les expériences de transition démocratique en cours dans le monde, la Tunisie paye le moindre coût », a-t-il dit.
Autour de quel axe va s’articuler cette nouvelle vision stratégique ? D’après le ministre, le rééquilibrage des finances publiques, la relance de la croissance et de l’emploi : « Cela nécessite de promouvoir l’investissement privé », dit-il. Il a fait savoir que 22 projets, d’un coût total estimé à 5734 millions de dinars (MD), seront présentés aux participants. S’agissant du développement régional, le ministre a précisé qu’il devrait être associé à l’inclusion sociale. Il est à noter que les participants à la conférence auront à leur disposition un document présentant la version intégrale et finale de la vision stratégique.
Prenant la parole, Hakim Ben Hammouda a affirmé que les réformes économiques sont déjà en cours dans l’objectif d’une véritable relance économique : « Chaque région du pays dispose de son propre potentiel et il faut en profiter », affirme-t-il.
Côté chiffres, la conférence « Investir en Tunisie, start-up democracy » verra la présence de 30 pays représentés au plus haut niveau, 20 multinationales, banques et fonds d’investissement et 6 organisations internationales et régionales ( Banque Européenne de l’Investissement) , l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondiale, la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD)…