D’ici quelques décennies, la couche d’ozone protégeant la Terre, et sur laquelle pèse de graves menaces, devrait se reconstituer, et ce, grâce à l’action internationale concertée contre les substances qui l’appauvrissent, action rendue possible par le Protocole de Montréal et les accords connexes.
Un rapport de l’ONU, rendu public mercredi, a annoncé cette bonne nouvelle. Le rapport a été élaboré par 300 scientifiques, à l’intention des décideurs, et a été publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Sans cette action internationale, » les niveaux atmosphériques de substances appauvrissant l’ozone auraient pu décupler d’ici à 2050″, souligne le rapport du PNUE, qui ajoute que le Protocole aura permis d’empêcher deux millions de cas de cancer de la peau chaque année d’ici à 2030, d’éviter des dommages aux yeux et aux systèmes immunitaires humains et de protéger les espèces sauvages et l’agriculture.
Signé en 1987, le Protocole de Montréal a permis l’interdiction progressive des chlorofluorocarbones (CFC), ces substances qui appauvrissent la couche d’ozone, bouclier gazeux situé entre 20 et 50 kilomètres d’altitude et qui protège la Terre contre le rayonnement solaire ultraviolet.
Toutefois, les scientifiques mettent en garde contre l’augmentation rapide de certains produits de remplacement, eux aussi de puissants gaz à effet de serre, qui risquent de réduire à néant les acquis obtenus.