Pour enclencher très rapidement le redressement économique, accélérer la croissance, créer de l’emploi et rendre le développement perceptible dans toutes les régions, l’UTICA a présenté, ce matin, lors d’un débat, en présence des représentants de la centrale patronale et ceux des partis politiques, une plateforme d’action concernant le devenir de la Tunisie pour les 5 prochaines années.
L’UTICA se propose, à partir de cette vision d’avenir, d’attirer, d’une part, l’attention sur l’urgence de remédier aux dommages d’une situation économique léthargique qui s’éternise, et d’ envisager, d’autre part, la réussite d’une transition économique permettant de faire face aux nombreux et difficiles défis qui se posent à la Tunisie.
Afin de mettre le pays sur les rails du développement, la plateforme d’action de l’UTICA est axée sur neuf propositions, à savoir :
1/ Remettre le pays en marche : la centrale patronale a lancé, dans ce sens, un appel à l’ensemble des composantes de la société pour attirer l’attention sur les risques sérieux encourus du fait de la situation économique actuelle.
Cette situation requiert, selon l’UTICA, de remettre le pays en ordre de marche pour être en mesure d’affronter les périls qui le menacent. Pour ce faire, un grand dessein national, une vision claire et partagée est fixée, avec une répartition équitable des efforts à effectuer.
2/ Restaurer la valeur du travail : Les représentants de l’UTICA ont fait savoir qu’il faut, à cet égard, placer le mérite, le travail et l’effort au cœur du projet de société, ouvrir des perspectives par le développement de l’initiative individuelle et la libération des énergies, redonner de l’espoir, grâce à un dessein national mobilisateur, en permettant à chacun d’y participer et d’en récolter les fruits, ainsi que faire vivre l’espérance de la jeunesse, par la formation, l’emploi et la responsabilisation…
3/ Créer de l’emploi et booster la croissance : cette proposition s’articule sur la mise en place d’un nouveau écosystème entrepreneurial basé sur l’initiative économique, et ce, notamment par l’adoption d’un Code de l’Investissement et de l’Entreprise et d’un plan de numérisation de Tunisie, au service de la création de valeur dans tous les secteurs, la redéfinition des mécanismes de financement de la recherche et de l’innovation, le développement et la gestion d’une infrastructure industrielle aux standards internationaux dans le cadre de PPP, ainsi que par la mobilisation de financements et de mécanismes de garantie adaptés aux différentes catégories d’entreprises, à leur phase de développement et aux spécificités de leurs marchés et l’orientation de ces financements vers les activités qui génèrent la croissance et le développement,
4/ Améliorer le niveau de vie et le pouvoir d’achat de toutes les classes sociales : dans ce cadre, une approche alternative qui permette une augmentation réelle du niveau de vie de toutes les classes sociales, a été proposée, et ce, sans générer une inflation excessive, sans surcharge pour la Caisse de compensation et sans blocage de l’investissement et de la création d’emplois.
Cette nouvelle approche s’articule autour de la redéfinition des politiques publiques de la santé, du logement et du transport, la maîtrise des prix par une augmentation de l’offre et celle de la valeur ajoutée nationale pour limiter l’inflation importée, et d’une nouvelle politique salariale liant l’évolution des salaires à celle de la productivité.
5/ Rendre le développement perceptible dans toutes les régions :à ce niveau, l’UTICA a recommandé la création, dans le cadre de la nouvelle gouvernance régionale, d’une autorité de développement, structure ayant des règles de gestion non administratives, disposant de larges prérogatives et chargée d’une action urgente en matière de création et d’expansion d’activités économiques, ainsi que de l’amélioration des services rendus aux citoyens et aux entreprises.
6/ Des services publics à la hauteur des attentes du citoyen et des entreprises : il est primordial de changer, à cet effet, le mode de financement des services publics, en le faisant passer de l’ancienne logique de moyens et de procédures à une nouvelle culture budgétaire axée sur les résultats et les performances, mesurées par leur impact sur la société et leur efficience.
7/ Assainir, équilibrer et stabiliser les finances publiques : il importe, selon les représentants de l’UTICA, d’engager une véritable réforme fiscale transformant la fiscalité en un instrument qui favorise la croissance, l’investissement et la création d’emplois, qui ne décourage pas l’investissement et qui génère plus de ressources pour l’Etat par un élargissement de l’assiette fiscale et par la lutte contre l’économie informelle.
Il importe, également, de mettre en œuvre des budgets par objectif dans tous les ministères et toutes les entreprises publiques, dont le but est de rationaliser les dépenses publiques.
8/ Intégrer totalement l’agriculture et l’artisanat dans la sphère économique :Dans ce sillage,un plan d’action a été recommandé pour que ces secteurs quittent graduellement la sphère sociale et intègrent la sphère économique.
Ce plan d’action s’articule autour des voies et moyens qui permettent à ces secteurs d’augmenter leur productivité, de capter une part plus importante de la chaine des valeurs grâce au développement de filières complètes, d’accéder aux marchés internationaux, et de pouvoir soutenir la concurrence sur le marché national et à l’export.
9/ Contribuer à éradiquer le terrorisme par l’inclusion économique : La centrale patronale a proposé, en conclusion, d’engager un travail de fond pour réaliser l’inclusion économique dans tout le pays, notamment dans les régions frontalières, et de créer un organisme chargé d’identifier et d’analyser les contraintes et les obstacles à l’inclusion économique, proposer les réformes réglementaires en évaluant leur pertinence et leur mise en œuvre.
Avec les mesures sécuritaires et l’information, l’inclusion économique par l’accès à la propriété et l’entrepreneuriat constituent, selon l’UTICA, des armes très efficaces dans la lutte contre le terrorisme.
pourquoi ne pas commencer par creer des poubelles et les installer un peu partout dans le pays
lancer une campagne visant a nettoyer le pays revoir les infrastructure tt ce qui est route et trottoire donner de meilleur condition de vie au citoyen
la collecte des dechets en tunisie est une catastrophe
les regles d’urbanisme ne sont jamais revues
on se demande vraiment ce que font les maires il prennent place et font la sieste