Le projet « Karama – Dignité » a été lancé officiellement hier le 11 septembre lors d’une réception organisé par le British Council et l’Association Tunisienne de Gestion et de Stabilité Sociale (TAMSS.). Il semble que la durée et les objectifs à réaliser par ce projet sont bel et bien fixés pour ce projet fruit d’un partenariat entre les deux établissements.
Nesrine Ben Miled, chef du projet au British Council et Aline Reichenbach, les deux responsables du projet ont pris soin de présenter les grandes lignes du programme devant un auditoire composé essentiellement de journaliste et d’activistes de la société civile.
Pour les deux intervenantes, les objectifs et les démarches à adopter pour ce projet sont clairs. Le projet trouve son origine dans le constat que plusieurs femmes n’ont pas accès aux informations ni aux ressources nécessaires à l’amélioration de leur situation. L’importance de ce projet d’après Nesrine Ben Miled vient du fait que 6 associations ont rejoint le projet en question : Association TAMSS à Ariana, Association NOOR à Sousse, Association de la Continuité des Générations (ACG) Sfax, Association du développement de Gafsa Sud (ADGS), Union nationale des femmes tunisiennes Kairouan (UNFTK) et Kairouan pour une culture citoyenne (KPCC).
Aline Reichenbach a expliqué que pour les associations seront formées et encadrées pour qu’elles puissent assurer l’encadrement des femmes battues. « Nous estimons que nous pouvons sensibiliser 2000 femmes pendant le déroulement du projet », dit-t-elle avant de préciser que le projet se déroule du 1er juin 2014 au 1er décembre 2015. Il est à préciser que pour chaque association, une experte sera affectée pour assurer l’encadrement.
L’un des objectifs principaux du projet est de lutter contre les violences faites aux femmes, et ce, à travers la mise en place d’une cellule d’écoute pour accueillir et orienter les femmes en leur proposant une aide juridique : « Plusieurs femmes ne savent même pas à qui s’adresser en cas de violence verbale ou physique ? ». insiste-telle
Par ailleurs, il sera aussi question de renforcer les capacités organisationnelles et techniques des associations à travers des formations en gestion de projet et recherche de financement et en technique de communication et plaidoyer et affaires publiques.