« Il est exclu que le président provisoire de la République Moncef Marzouki présente sa démission pour cause de candidature aux prochaines élections présidentielles, car cela créerait un vide politique et la politique a horreur du vide », affirme le dirigeant au CPR, Abdelwaheb Maater. « Le président a toujours affirmé qu’il ne passera les clés du Palais de Carthage qu’à un président élu par le peuple », a-t-il souligné.
Même scenario pour le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfar, qui n’envisagerait nullement de démissionner de son poste s’il se présentait aux prochaines élections présidentielles, selon le porte-parole du parti Ettakatol, Mohamed Bennour, contrairement à la promesse que le président de l’ANC a lui-même faite en mai dernier : « La stabilité et la continuité de l’Etat et ses institutions sont nécessaires à la réussite du processus électoral. Une éventuelle démission de M. Ben Jaâfar serait de nature à déstabiliser le pays », a-t-il soutenu.