Lors de son allocution Mehdi Jomaâ, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence internationale « Investir en Tunisie, Start-up Democracy », certaines expressions ou tournures de phrases m’ont profondément heurté, irrité, indigné et choqué par leur caractère obséquieux, rampant, je dirais même trahissant la prosternation.
M. Jomaâ avait déclaré en substance à ses hôtes, surtout en direction d’Emmanuel Valls et de Laurent Fabius : «En cette ultime phase historique que connaît la Tunisie, votre présence parmi nous témoigne de votre confiance, de votre amitié et de votre soutien à la transition que vit notre pays ».
Rien que ça : confiance, amitié et soutien ! Pour notre Premier ministre, quand il s’agit de faire la cour à ses amis français, n’y va pas par quatre chemins : quitte à se faire qualifier d’ »obséquieux » ! Il est tellement subjugué, fasciné, envoûté que les superlatifs lui viennent à la bouche comme une inspiration divine.
Pour convaincre ses anciens voisins à Paris de sa sincérité, il précise avec beaucoup de forme : « Ils sont [la confiance, l’amitié et le soutien] précieux et déterminants, à la faveur de cette conférence internationale axée certes sur l’investissement, mais en fait dédiée à sceller de nouveaux partenariats, exceptionnels, durables et mutuellement bénéfiques. »
Ô combien sont exceptionnels les partenariats avec la France ! Demandez donc à nos partenaires africains à quel point leurs partenariats avec ce pays sont exceptionnels ? Demandez donc aux Maliens, aux Libyens, aux Rwandais… ? D’ailleurs, pourquoi aller loin : déjà in le Figaro du 27 janvier 2011, soit à peine 13 jours après la fuite de Ben Ali, un Haut responsable de l’Elysée estimait que : «Les grands groupes qui disposaient d’agents pour les avantager dans les appels d’offres publics seront probablement lésés par le changement de régime».
Avons-nous déjà oublié les propos de l’ex-sinistre ministre des Affaires étrangères française Michèle Alliot-Marie ? Des propos que je ne cesse de rappeler dans mes communications : le mardi 11 janvier 2011 seulement trois jours avant le départ de Ben Ali, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale française, Michèle Alliot-Marie avait soutenu « (…) nous proposons que le savoir-faire de nos forces de sécurité, qui est reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type. C’est la raison pour laquelle nous proposons aux deux pays (la Tunisie et l’Algérie) de permettre, dans le cadre de la coopération, d’agir dans ce sens (…)» (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) ? Un drôle de soutien et de partenariat, n’est-ce pas?
Si Mehdi, la Tunisie ne fait pas la cour aux autres. Elle ne se laissera plus jamais inféoder. Les Tunisiens ont besoin d’avoir l’orgueil de leur révolution.
et pourquoi la Tunisie ne se tourne pas vers la Libye c un pays riche avec enormement de richesse au lieu de toujours regarder au nord tourner vous vers vos freres qui eux souffre et on besoins de vous
beaucoup de potentiel en Tunisie mais a croire que c une société endormi
et pourquoi la Tunisie ne se tourne pas vers la Libye c un pays riche avec enormement de richesse au lieu de toujours regarder au nord tourner vous vers vos freres qui eux souffre et on besoins de vous
beaucoup de potentiel en Tunisie mais a croire que c une société endormi