Le fonds d’investissement américain CDIC ( Co-Development & Investment Consortium ) a consacré 200 millions de dollars au profit de la Tunisie.
« Le choix porté sur la Tunisie s’est opéré à la lumière de la transition démocratique que le pays connaît et aux efforts consentis, et ce, afin de renouer avec la croissance économique et d’assurer le développement social», a précisé Louis-Lyonel Voiron, l’un des fondateurs du fonds.
Et d’ajouter qu’il vise à développer un domaine endogène, en favorisant les investissements destinés à l’entreprise, d’où l’accent qui sera mis sur l’encouragement des capitaux destinés à investir dans les petites et moyennes entreprises (PME). Dans ce cadre, il y a lieu de porter l’intérêt requis au capital-risque pour favoriser l’émergence de nouveaux projets diversifiés.
Une assistance sera, également, apportée au développement des compétences locales et de l’entrepreneuriat.
« La qualité de la recherche, l’infrastructure, les compétences des jeunes diplômés dont la Tunisie dispose ont attiré l’attention du CDIC », a affirmé Jamel Eddine Chichti, coordinateur et représentant du fonds en Tunisie.
Ce fonds veut attirer vers la Tunisie des investissements, notamment dans les domaines des TIC, des énergies renouvelables et de l’agroalimentaire.
Il compte, aussi, investir dans les projets publics et privés, et ceux à réaliser dans le cadre du partenariat public-privé et les 22 projets présentés lors de la conférence internationale Investir en Tunisie: Start-up democracy.
L’objectif ultime du CDIC est de faire de la Tunisie une plateforme de financement des investissements et de commercialisation.
A noter que le CDIC, créé par des investisseurs américains après le sommet Etats Unis-Afrique, tenu à Washington les 4 et 5 août 2014, s’est fixé pour objectifs principaux de développer les investissements directs étrangers (IDE) sur le continent africain et d’adopter des investissements de co-développement.