Lors d’un discours prononcé hier soir, mercredi 2 septembre, devant l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, le président des Etats Unis d’Amérique, Barack Obama a rendu hommage à l’expérience tunisienne, en clamant que la Tunisie est un exemple réussi de cohabitation pacifique entre les partis islamiques et les partis laïques.
Revenant sur les frappes aériennes menées par la coalition internationale contre l’Etat islamique, l’hôte de la Maison Blanche a exhorté le monde à rejeter le radicalisme religieux et à s’unir aux pays engagés dans la lutte contre le groupe armé de Daesch (EI), qu’il a qualifié d’organisation « fanatique et sanguinaire dont il faut se débarrasser ».
Le seul langage que Daech comprend est celui de la force, a mentionné Obama , en appelant à ne pas laisser la mouvance islamiste occuper l’espace, « y compris sur internet ».
« Les États-Unis ne céderont pas aux menaces de l’EI », a martelé le président Obama , qui a conseillé aux combattants qui se sont joints à cette organisation terroriste en Irak et en Syrie de « quitter le champ de bataille pendant qu’il en est encore temps ».
Mettant en garde la communauté internationale contre les dangers que représente une organisation terroriste aussi « violente et sectaire », le président Barak Obama a déclaré que son gouvernement allait maintenir la pression militaire sur les terroristes de Daech jusqu’à son éradication, car, a-t-il souligné, « ces tueurs ne comprennent que le langage de la force ».