Des activistes britanniques de religion musulmane semblent avoir été révulsés par les crimes commis par l’Etat Islamique et ses actes qui ont sali l’image de l’Islam. En retour, ces activistes ont déclenché une guerre en utilisant leurs propres armes sur les réseaux sociaux tels que Twitter et Youtube.
Le hashtag #Notinmyname ou celui en français #Pasenmonnom sont des mouvements venus en réaction aux crimes commis par l’Etat Islamique. Depuis mi-septembre 2014, « Active change foundation » une association britannique a lancé une campagne sur le Net dénonçant les crimes de l’EI baptisée #Notinmyname. Celle-ci est d’une grande ampleur sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter et sur Youtube. L’association a appelé tous les internautes du monde à poster un Tweet ou de s’afficher en portant une pancarte frappée par le hashtag #Notinmyname où une jeune fille britannique s’est affichée dans une vidéo publiée sur Youtube, afin d’expliquer que le groupe de l’EI ne représente pas l’Islam. Les internautes multiplient la publication de vidéos et tweets au fur et à mesure que les groupes terroristes diffusent une vidéo montrant l’assassinat d’un otage.
» Le groupe de l’Etat Islamique (Daech) ne représente ni l’Islam, ni aucun musulman », c’est le message porté par les Musulmans au monde face aux crimes barbares « , commis par l’Etat Islamique.
Barack Obama a, de son côté, fait référence à cette campagne lors de son discours prononcé devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 24 septembre.
Le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, Jagland a lui aussi manifesté sur Twitter son appui à ce mouvement de protestation contre la terreur de l’EI. Des Musulmans de France indiquent que l’EI est un groupe terroriste qui salit l’Islam.
Dans le même contexte, le recteur de la Mosquée de Paris et l’ancien président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, a appelé les musulmans français et leurs amis à manifester vendredi pour dénoncer les crimes commis au nom de l’Islam.
Les Musulmans en Europe semblent eux aussi effrayés par l’amalgame entre l’Islam et le terrorisme qui pourrait se traduire en actes de violence contre les Musulmans, surtout avec la montée des partis de l’extrême droite dans des pays européens, notamment en France et en Suède.