La Tunisie perd, chaque année, environ 20 mille hectares de ses terres fertiles cultivables à cause de l’érosion, de l’expansion urbaine, de la salinité et du désherbage, a déploré l’expert en ressources naturelles, Omar Mtimet qui s’exprimait à l’occasion d’un séminaire organisé par la Fondation Temimi pour la recherche scientifique et les informations.
Près de 1,5 mille hectares de ces terres, dont la plupart sont au nord-ouest du pays, sont menacées d’érosion : le Kef et Siliana s’affichent en tête de liste des régions menacées par cette catastrophe, a signalé l’expert en ressources naturelles.
Pour y remédier, M. Mtimet a appelé à sensibiliser les agriculteurs à la nécessité d’adhérer à des actions participatives pour faire face à la dégradation de ces terres à travers l’utilisation des engrais organiques, l’intensification des activités d’élevage et l’aménagement de lacs collinaires.
Dans le monde, 24% des terres agricoles sont menacés d’érosion, a rappelé la même source, soulignant que des actions immédiates devraient être engagées, car le sol dégradé nécessite des centaines d’années pour retrouver sa fertilité.