Après l’appel à la vigilance lancé par le ministère français des Affaires étrangères suite à la décapitation d’Hervé Gourdel en Algérie, le 25 septembre dernier, l’activité du secteur touristique a accusé une chute libre aussi bien en Tunisie qu’au Maroc, deux Etats du Maghreb inscrits sur la liste de la quarantaine de pays où il est déconseillé de se rendre.
« Les opérateurs enregistrent entre 15 et 50 % d’annulations sur les pays du Maghreb », a déclaré à l’AFP René-Marc Chikli, président du syndicat des voyagistes Seto.
De son côté, le syndicat national des Agences de voyages (Snav) a enregistré « 15 % d’annulations effectives vers la Tunisie et le Maroc, et un peu vers la Turquie », rapporte son président Jean-Pierre Mas.