Samir Dilou, le candidat du mouvement Ennahdha pour les élections législatives dans la circonscription de Bizerte, est revenu sur l’argent politique pendant la période électorale et les priorités de la prochaine Assemblée du peuple, lors de son passage sur les ondes radiophonique de Shems fm.
Commentant les propos du président provisoire Moncef Marzouki, Samir Dilou a rappelé que juridiquement et moralement, l’électeur ne doit accepter aucune somme d’argent de la part des partis politiques. « Dans ce cas, l’électeur et celui qui l’a soudoyé sont complices et encourent des poursuites pour le délit d’achat de voix », affirme-t-il. Il a appelé par la même occasion les Tunisiens à ne pas se compromettre dans des actes délictueux.
Répondant à une question relative à l’ambiance électorale, Samir Dilou a estimé que le mouvement Ennahdha n’a pas besoin de recourir à l’argent politique, qu’il est assez populaire et qu’il compte sur ses partisans.
Par ailleurs, M. Dilou a appelé l’ISIE à mieux contrôler tout dépassement du plafond des dépenses durant les élections et a averti qu’il existe des indices qui permettent de prouver les dépassements commis et d’épingler leurs auteurs. Tous ceux qui s’aviseraient à commettre des infractions en vue d’altérer les résultats des élections seront poursuivis en justice, a-t-il martelé.
Abordant les garanties de la stabilité politique après les élections, il s’est prononcé pour la non-polarisation entre les deux grands partis, la concertation et le consensus. Au niveau politique, M. Dilou a opté pour des réformes fiscales et sécuritaires, par l’adoption de la loi antiterroriste.
Revenant sur le prochain gouvernement, Samir Dilou a affirmé que le mouvement Ennahdha est prêt à participer à un gouvernement d’union nationale. Répondant à une question relative au gaz de schiste, Samir Dilou estime que ce sujet est devenu matière à controverse et qu’il a été politisé en affirmant que les experts doivent procéder à des vérifications et faire des recherches à ce sujet.