Mehdi Ben Gharbia, tête de liste de l’Alliance Démocratique dans la circonscription de Bizerte, estime que la Tunisie se trouvera face à des défis majeurs (l’administration, les caisses sociales, la caisse de subvention, le déficit public) à relever pour relancer l’économie.
« Pour relancer l’économie tunisienne, il faut opérer des réformes à ces niveaux. Ces réformes seront sévères au niveau social », a-t-il estimé, lors de son passage sur les ondes de Shems FM.
Par ailleurs, il soutient que les syndicats refuseront ces réformes, comme la levée de la subvention, le report de l’âge de départ à la retraite à 62 ans. Pour ce qui est de la réforme des caisses sociales, il a déclaré qu’il n’existe que deux solutions, à savoir soit la diminution des pensions de retraite soit le report de l’âge de départ.
En ce qui concerne la restructuration de quelques sociétés publiques déficitaires, le député a affirmé que la réforme passe par le licenciement d’un certain nombre de fonctionnaires. D’après le député à l’ANC, si ces réformes ne s’appliquent pas, le FMI ne manquera pas d’imposer des conditions plus drastiques, comme la révision à la baisse des salaires, la diminution du nombre des salariés.
Revenant sur les objectifs du parti pour les élections législatives prochaines, M. Ben Gharbia a affirmé qu’il ambitionne de remporter entre 10 et 15 sièges.
Exposant la prise de position de son parti sur un éventuel gouvernement d’union nationale après les élections, il a estimé que ce choix demeure une nécessité et de fait l’Alliance démocratique ne manquera pas d’y participer.