Les incidents ont commencé ce matin, avec le premier cas dans le bureau de vote sis au consulat de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, où Raouf El May, tête de liste de Nidaa Tounes dans la circonscription des pays arabes, a été interdit de voter et pour cause : son nom ne figure pas sur la liste électorale. Sauf que, rien que pour être accepté en tant que candidat, il faut obligatoirement être inscrit sur ladite liste !
R. El May a finalement réussi, après trois heures de palabres avec les responsables du bureau, à faire entendre raison et à passer au vote.
Malheureusement, ce cas n’a pas été l’unique puisque d’autres citoyens ont eu la même mésaventure. A Nice par exemple, l’organisation a provoqué la colère de plusieurs citoyens qui se sont regroupés devant le bureau par dizaines puisque le système informatique dudit bureau est tombé en panne… Toujours en France, des électeurs se sont vu changer de bureau de vote à la dernière minute, ce qui a empêché quelques uns d’entre eux d’aller exercer leur devoir de citoyen tunisien.
Au Japon, il était convenu que le vote se tienne à Tokyo, mais, une fois arrivés là-bas, les Tunisiens ont appris qu’une décision de changement a été prise et que le vote allait se faire à un endroit situé à 3 heures de la capitale. Beaucoup n’avaient pas les moyens de faire le déplacement.
Sur cette vidéo, on voit le mécontentement des Tunisiens à qui on a dit que leurs noms n’existaient pas sur les listes alors qu’ils ont bien voté en 2011…
Les cas sont nombreux et les réseaux sociaux explosent en ce moment-même avec des dénonciations qui proviennent d’un peu partout dans le monde.
L’ATIDE alerte officiellement l’ISIE pour intervenir d’urgence
Du côté de l’observation des élections, les observateurs de l’ATIDE ont commencé à envoyer leurs rapports. Les bureaux des IRIEs connaissent un début laborieux et laissent un gout amer aux tunisiens n’ayant pas pu voter. Dotés de leur équipement comprenant les livrets d’observation et les moyens de télécommunication adaptés au système de transmission de données mis en place par ATIDE, ils ont commencé dés l’aube de la journée du 24 octobre à envoyer leurs rapports au Centre des Opérations de l’ATIDE à Tunis. Les informations remontées jusqu’à maintenant indiquent un début inquiétant de la prestation des IRIEs et des bureaux de vote à l’étranger.
En effet, depuis l’ouverture des bureaux de vote, l’ATIDE ne cesse de recevoir des réclamations relatives au refus d’accès au vote de citoyens tunisiens alors qu’ils sont inscrits volontairement depuis 2011.
Selon l’ATIDE, une importante défaillance au niveau du registre des électeurs est à l’origine de ce problème qui ne cesse de s’amplifier d’heure en heure et ce dans la quasi-totalité des bureaux de vote à l’étranger. Les listes des électeurs, dont l’ensemble constitue le registre des électeurs, devraient être affichées dans tous les bureaux de vote. Or, dans plusieurs villes, comme Bruxelles et Abu Dhabi, les listes d’électeurs n’ont pas été affichées. L’ATIDE explique ce défaut d’affichage par une défaillance au niveau du registre des électeurs, au sujet duquel elle n’a cessé, avec d’autres organisations de la société civile, de demander un audit pour la vérification de son contenu.
Pour illustrer cette défaillance, une tète de liste d’un parti politique n’a pas trouvé son nom dans la liste des votants à Dubaï, et cette même situation a été vécue par un des membres du corps diplomatique à Rome.
L’ATIDE a alerté officiellement l’ISIE pour l’exhorter de régler de toute urgence ce problème avant que l’intégrité et même les résultats à l’étranger ne soient remis totalement en cause.
Par ailleurs, le président de l’ATIDE appelle tous les électeurs tunisiens, à l’occasion de ce rendez-vous historique, à « continuer à se diriger massivement vers les bureaux de vote pour exiger d’exercer leur droit de vote en toute liberté et sérénité».
Ces elections vont etre bidones. D’ailleurs tous les tunisiens qui ont
fait un minimum d’etudes le savent. Le gouvernement joue sur la
participation des electeurs en faisant peur a l’electorat avec les menaces terroristes qui mettent peu a peu le pays sous controle. les
occidentaux ont chacun leur poulain, mais certainement pas la gauche
progressiste que l’on ne controle pas et qui a perdu comme par hasard deux de ses leaders assassines par des salafistes qui sont connus pour etre les sbires de l’arabie saoudite. Les
occidentaux controlent a la fois l’observation des elections et
l’assistance aupres de l’ISIE ou les italiens sont etrangement
surrepresentes, comme ils le sont a l’ambassade de l’UE. Bizarre alors
qu’il y a plus d’un vingtaine d’Etats membres…On voit bien qu’il y a des
interets regionaux en jeu avec tout…quant aux observateurs des missions d’observation americaine, c’est bizare mais beaucoup ne parlent
meme pas l’arabe et encore moins le francais.