Saïd Aïdi, tête de liste de Nidaa Tounes à Tunis 2, a assuré, sur les ondes radiophoniques, que l’image de son parti et la méthode choisie par sa liste pour la campagne électorale ont poussé les gens à avoir confiance en lui.
Il a, d’autre part, assuré qu’il est désolé de l’état dans lequel se trouve actuellement le Parti Républicain, dont il était l’un des fondateurs, avant qu’il ne se divise en trois partis. Concernant les résultats du parti Afek Tounes, il a affirmé qu’ils ne l’ont pas surpris.
M. Aïdi a annoncé que son parti ne risque pas de s’allier avec le Mouvement Ennahdha, car leurs programmes diffèrent sur plusieurs plans. « Le processus électoral n’étant pas encore fini, parler d’alliance est prématuré », a t-il précisé.
Toutefois, il a indiqué que certains accords sur des lois fondamentales doivent être trouvés, et ce, afin d’assurer une transition démocratique sûre au cours des prochaines années à l’aide de consensus nationaux.
Saïd Aïdi n’a pas manqué d’estimer que si on lui proposait un poste de ministre dans le prochain gouvernement, il n’aurait pas le choix et devra assumer ses responsabilités, considérant que « la patrie passe avant les partis et que les partis passent avant les personnes ».