Olfa Youssef, écrivaine et universitaire spécialisée en linguistique, psychanalyse et islamologie appliquée, invitée de la radio Jawhra FM aujourd’hui vendredi 31 octobre, a indiqué que le parti Ettakatol a payé le prix de sa traîtrise avec les résultats qu’il a eus à l’issue des élections législatives.
En effet, pour l’universitaire, la base électorale qu’avait Ettakatol en 2011 s’est évaporée puisque cette même base a voté pour Ettakatol en pensant qu’il était un parti progressiste qui allait défendre les libertés. Mais Ettakatol a choisi de soutenir Ennahdha et de participer à la Troïka, pour accéder au pouvoir, et a donc perdu la confiance de ses électeurs, selon Olfa Youssef.
Quant au CPR, l’écrivaine a rappelé que ce parti n’a eu de cesse de diviser les Tunisiens entre « révolutionnaires » et « contre-révolutionnaires », entre autres, et que cette étiquette du parti semeur de zizanie au sein du peuple lui a coûté cher dans ces élections.
A propos du retrait de quelques candidats de la présidentielle, Olfa Youssef a commenté que c’était « tout à leur honneur », en précisant que le poste ne doit pas être une fin en soi mais un résultat mérité.
D’un autre côté, l’universitaire a qualifié le documentaire diffusé hier sur la chaîne Al Jazeera – concernant l’assassinat du martyr Chokri Belaïd – de répugnant en accusant ladite chaîne d’avoir contribué, d’une façon directe ou indirecte, à l’effusion du sang dans certains pays arabes, citant l’Egypte, le Yémen ou encore la Syrie.