Ahmed Néjib Chebbi, le candidat à la présidentielle du parti Al-Joumhouri a affirmé sur les ondes radiophoniques de Jawhra fm que l’initiative du président consensuel est tardive alors que tous les candidats ont commencé leur campagne électorale. « C’est au peuple de faire son choix pendant les élections et je m’inclinerai face à ce choix », affirme-t-il.
Revenant sur sa candidature, Ahmed Néjib Chebbi a rappelé qu’il s’agit de sa troisième candidature après celle de 2004 et 2009 et qu’elle s’inscrit dans son parcours de militant. Il a affirmé que déposer sa candidature à la présidentielle à l’époque de Ben Ali était un grand défi, à un moment où le peuple tunisien ne se posait même pas des questions sur les élections. Dans le même ordre d’idées, Ahmed Néjib Chebbi a avancé que Ben Ali allait le désigner comme ministre des Affaires étrangères, au début de son règne et que Hamadi Jebali lui a proposé le même poste.
Il a par ailleurs affirmé qu’il soutient l’idée d’un gouvernement d’union nationale, idée qui selon lui ne doit pas rimer avec nomination de ministres selon des critères partisans.
Se prononçant sur les élections législatives, le candidat à la présidentielle a estimé qu’elles se sont déroulées sous l’effet de la peur et de la polarisation entre le vote pour le mouvement Ennahdha et le vote pour Nidaa Tounes.
Cependant la bataille n’est pas perdue pour M. Chebbi car il estime que « la bataille électorale continue encore avec les élections présidentielle et les élections municipales ». Il conclut en déclarant que l’absence d’élections municipales est une trahison pour les martyrs.