Béji Caïd Essebsi, président-fondateur du mouvement Nidaa Tounes, était l’invité de l’émission « Chokran ala el houdhour » dans la soirée d’hier, jeudi 6 novembre, sur Al Wataniya 1.
Boubaker Ben Akacha, présentateur de l’émission, a tenu à préciser qu’il était prévu que Slim Riahi, candidat à la présidentielle et président du parti l’Union patriotique libre ( UPL ), soit présent mais qu’il a envoyé une lettre à la dernière minute pour s’excuser.
Quant à BCE, et à la question des alliances lors du futur parlement, le président de Nidaa Tounes n’a pas changé d’attitude et a maintenu la même réponse : pas de déclaration en ce qui concerne les alliances avant les résultats de la présidentielle, estimant que celles-ci sont en lien étroit avec les élections législatives.
Commentant les derniers actes terroristes qui ont visé des soldats dans la région du Kef, BCE a expliqué cela par « l’absence de l’Etat », ajoutant que l’un de ses principaux points était le rétablissement du prestige de l’Etat et l’instauration d’un Etat de droit à même de faire face à cette vague de terrorisme. B. Caïd Essebsi n’a pas raté l’occasion de rappeler que l’un des candidats à la présidentielle, sans s’attarder sur le nom, utilisait les Ligues pour la protection de la révolution pour sa campagne électorale : « Il fait appel à ces LPR pour travailler sa campagne avec haine et violence, en oubliant qu’il existe une décision judiciaire qui interdit à ces Ligues d’être actives », faisant donc référence au président provisoire.
Boubaker Ben Akacha a évoqué les quelques rumeurs qui circulent en ce moment et qui parlent d’un désistement de la part de BCE au profit d’un autre candidat, ce à quoi le patron de Nidaa Tounes a répondu : « S’il y avait un candidat parmi tous ceux qui se présentent qui mérite mon soutien, je ne me serais jamais présenté à la présidentielle », ajoutant qu’il gagnerait le Palais de Carthage dès le premier tour.