Dans une déclaration accordée à Jawhra FM, Moncef Marzouki, président sortant et candidat à la présidentielle, a déclaré que, contrairement à ce qui se dit, la décision de rupture des relations entre la Tunisie et la Syrie n’était pas une erreur.
Marzouki a ajouté qu’en cas de sa reconduite à la magistrature suprême, il ne rétablirait pas les relations diplomatiques avec la Syrie d’Al-Assad.
En ce qui concerne les ressortissants tunisiens vivant en Syrie, MMM a déclaré qu’il assumait toute sa responsabilité et que ces ressortissants étaient suivis de près par l’ambassade de Tunisie à Beyrouth et par le bureau ayant récemment ouvert à Damas.
Le président provisoire sortant a fini par avancer que la Tunisie n’est pas un pays qui défend uniquement ses intérêts mais aussi ses principes, en rappelant que la Tunisie est le pays qui a ouvert la voie du Printemps arabe aux autres pays.