Larbi Nasra, candidat indépendant à la présidentielle, a déclaré au micro d’Express FM qu’il aurait souhaité voir Béji Caïd Essebssi, l’un de ses rivaux dans la course au Palais de Carthage, rester indépendant afin d’être « le père spirituel de tous les partis et l’arbitre en cas de crise politique. »
Le candidat a assuré qu’il avait proposé à BCE de créer un parti ou un Front en 2011 lorsque ce dernier a cédé le pouvoir après les élections d’octobre 2011. BCE aurait donné son feu vert à Nasra, avec qui il se serait mis d’accord pour rester président d’honneur dudit parti, et Nasra aurait fourni un local au parti. Toujours concernant Caïd Essebssi, Larbi Nasra a indiqué qu’en 2011, il avait proposé à Rached Ghannouchi de désigner BCE à la Présidence de la République.
L. Nasra a en outre déclaré qu’il ne croyait pas aux sondages qui ne touchent, selon lui, qu’une partie bien précise de la société tunisienne, en indiquant qu’il comptait sur les voix de tous ceux qu’il a pu aider pendant la dernière décennie, à travers les émissions d’Hannibal-TV, à sortir de la pauvreté.
En ce qui concerne son programme électoral, le candidat a expliqué que, pour pouvoir rétablir le prestige de l’Etat, il fallait impérativement penser à des mesures sécuritaires radicales tout en étant un Président réaliste et proche de son peuple.